Clinique de physiothérapie Val-dOr

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La fasciite plantaire c’est l’inflammation du fascia (aponévrose) plantaire. Ce dernier s’insère à la base du talon, au niveau du calcanéum. Il a pour rôle principal de maintenir l’arche du pied et de favoriser une mécanique adéquate à la marche.

La fasciite plantaire se caractérise par une douleur ressentie principalement sous le pied, au niveau du creux de l’arche plantaire ou au site d’insertion de l’aponévrose, sous le talon. Cette douleur peut être plus intense le matin, au début d’une activité physique, lors de la montée et de la descente des escaliers ou lors d’un appui sur la pointe des pieds.

Il existe différents facteurs pouvant entraîner la fasciite plantaire : les anomalies biomécaniques (pieds plats ou arqués), souliers inappropriés, mauvais entraînement (course sur le bout des orteils, course en pente ou dans le sable, augmentation trop rapide de la durée d’entraînement, dysfonction dans le quadrant inférieur (lombaire, hanche, genou ou pied).

Votre physiothérapeute sera en mesure d’en déterminer la cause et de choisir le traitement approprié : repos ou entraînement modifié, orthèse pour arche plantaire, taping, exercices d’assouplissement, traitements antalgiques et mobilisations appropriées.



L’articulation temporo-mandibulaire est l’articulation de la mâchoire. Localisée juste devant l’oreille et à quelques centimètres des premières vertèbres cervicales, elle est souvent la cause de douleurs ressenties dans cette région. Des recherches démontrent que 40 % à 80 % de la population présentent des signes cliniques de dysfonction de cette articulation.

Les causes de ces dysfonctions sont multiples : une mauvaise occlusion dentaire, une hyperactivité musculaire, une mauvaise posture, un traumatisme ou de mauvaises habitudes (se ronger les ongles) sont autant de facteurs pouvant conduire à ce problème.

Les symptômes les plus souvent rencontrés sont : des douleurs directement à l’articulation, des craquements ou Click ressentis à l’ouverture ou à la fermeture de la bouche, des pertes de mobilité en ouverture et des douleurs lors de la mastication.



La diastase se caractérise par la séparation des muscles abdominaux centraux (les grands droits). On la retrouve chez environ 30% des femmes enceintes, alors que les muscles abdominaux ne peuvent plus supporter l’augmentation de tension provoquée par l’augmentation du volume de l’abdomen. Cette séparation peut être minime ou atteindre 10 à 13 cm.

Il est important de vérifier s’il y a une séparation des grands droits puisque certains exercices comme le demi-redressement pourraient l’augmenter. Si c’est le cas, on doit la corriger afin de permettre aux abdominaux d’effectuer leur travail de gaine abdominale et ainsi prévenir les maux de dos.

Votre physiothérapeute sera en mesure de vous montrer comment évaluer la diastase. Selon le degré d’ouverture des grands droits, des exercices spécifiques vous seront enseignés pour faciliter la fermeture de cette séparation et améliorer la tonicité de la musculature abdominale.



Dès l’apparition d’une blessure, l’application de la glace est de mise afin de diminuer l’inflammation, réduire les signes de saignements internes, diminuer la douleur, diminuer l’activité cellulaire et les spasmes musculaires.

Donc, la glace doit être utilisée dans la phase aiguë d’une blessure, c’est-à-dire, lors des premières 48 heures ou même pour une plus longue période où les signes d’une inflammation sont encore présents : œdème, rougeur, chaleur ou douleur qui persiste.

Quel est le meilleur moyen d’appliquer la glace?

Voici les 3 méthodes utilisées en physiothérapie :

  1. L’enveloppement froid pour une durée de 15 à 20 minutes à l’aide de glace concassée ou un sac de petits légumes congelés. Pour augmenter la transmission du froid, il est conseillé d’utiliser une serviette mouillée.
  2. Le massage de glace est surtout utilisé pour une blessure de petite surface. La glace est appliquée directement sur la peau en faisant des mouvements circulaires, et ce pour de 5 à 10 minutes.
  3. Et finalement, le bain contraste est utilisé surtout lors d’une enflure qui persiste. La région blessée sera immergée pour 30 secondes dans l’eau froide et 60 secondes dans l’eau chaude, de façon alternée et pour une durée de 15 minutes.


L’intervention rapide lors d’une blessure est aussi importante que la prévention, pour favoriser une guérison rapide et la plus complète possible.

La chaleur est utilisée dans le but d’augmenter la circulation dans la région où elle est appliquée. Elle relaxe les muscles, favorise une meilleure élasticité des tissus et peut donc agir sur la douleur.

On ne doit pas appliquer de chaleur dans un stade aigu de blessure, ni en la présence d’inflammation ou d’hémorragie.

Les bienfaits de la chaleur peuvent être obtenus par :

  • La chaleur humide : bain chaud, bouillotte d’eau chaude recouverte d’une serviette humide (appliquée pour une durée de 20 à 30 minutes), l’enveloppement thermique. Cette forme de chaleur est préférable puisque l’humidité est un bon conducteur de chaleur.
  • La chaleur sèche : coussin électrique pendant 20 à 30 minutes, toutefois attention de ne pas s’endormir dessus et risquer de se brûler.
  • Le bain-tourbillon : contribue au soulagement de la douleur grâce à sa chaleur et à son agitation. La température de l’eau devrait se situer entre 32° et 38° C pendant environ 20 minutes.
  • La paraffine ou cire : conviens surtout aux mains arthritiques, car elle offre une chaleur profonde et uniforme.

N’hésitez pas à contacter votre physiothérapeute pour plus d’informations à ce sujet!



« Le travail de bureau semble pour plusieurs une tâche où les efforts physiques sont négligeables et où il est donc pratiquement impossible de souffrir de blessures »

ERREUR : La position assise maintenue pour plusieurs heures, le travail, au clavier et à la souris, le regard fixant toujours la même direction sont autant de situations qui , lorsque mal adaptées, peuvent conduire à des problèmes d’ordre musculo-squelettiques.

Voici quelques principes de base faciles à vérifier :

1. L’environnement du poste

S’assurer qu’il soit exempt d’obstacles, confortable et que le déplacement de la chaise s’effectue aisément.

2. L’éclairage

S’assurer que l’éclairage est adéquat qu’il n’y ait pas de mauvais reflets ou zones d’ombrages. Ceci pourrait vous amener à adopter de mauvaises postures de travail.

3. L’ajustement de la chaise de travail

Elle doit offrir un support lombaire, un angle de 90° à 110° entre le tronc et les cuisses et un angle d’environ 90° ou moins au niveau des genoux. Les pieds doivent être appuyés au sol, les genoux à même égalité ou légèrement plus hauts que les hanches. L’usage d’un appui-pied peut être utile à cette fin.

4. Le clavier

Les épaules sont relâchées, l’angle au niveau des coudes soit se situer entre 90° et 110°, la main est en ligne avec l’avant-bras et les poignets peuvent ou non, être appuyés. L’ajustement de la hauteur de la chaise peut vous aider à apporter ces corrections. Les mêmes conseils s’appliquent pour l’ajustement de la souris.

5. L’écran

Placez-le à une distance d’environ une longueur de bras devant vous. La partie supérieure de la vitre de l’écran est centrée à la hauteur des yeux.

Adapter son poste de travail, c’est donc tenir compte de ses caractéristiques personnelles, de la tâche que vous effectuez et du type de mobilier et d’équipement dont vous disposez. Consultez votre physiothérapeute pour plus d’informations à ce sujet!



Le torticolis est un blocage qui survient à la colonne cervicale (cou). Il peut survenir chez n’importe qui et à tout âge. Cependant, le torticolis aigu qui apparaît sans cause apparente, le matin au réveil et la forme la plus fréquente.

Le torticolis peut résulter d’un traumatisme au niveau du cou, à la tête ou à l’épaule et donc être dû à une atteinte musculaire ou articulaire (vertèbre). Il peut également faire suite à une maladie articulaire dégénérative, une lésion d’un disque ou simplement se manifester suite à une mauvaise posture prolongée ou à un mouvement brusque de la tête.

Lors d’un torticolis, la tête est dans une position caractéristique, c’est-à-dire penchée du côté douloureux (cause musculaire) ou du côté opposé à la douleur (cause articulaire). La douleur est ressentie au niveau du cou mai peut également se manifester à la tête dans la région de l’omoplate. Il y a également raideur et diminution de la mobilité du cou.

Selon l’évaluation et en déterminant l’origine du problème, le physiothérapeute sera en mesure de déterminer le traitement qui vous convient. Par exemple, glace et/ou chaleur, massage, traction du cou, mobilisations du cou et/ou spécifiquement des vertèbres, électrothérapie, conseils de posture, etc.


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