Clinique de physiothérapie Val-dOr

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Lorsque les ligaments de la cheville sont étirés à leur limite, à la suite d’un échauffement inadéquat, un mouvement brusque ou une fatigue accumulée, ils peuvent déchirer. Il existe 3 différents degrés de sévérité. En voici les signes et symptômes que vous pouvez alors ressentir ainsi que les traitements appropriés :

1er degré : étirements ou déchirure minime des ligaments.

La douleur et l’enflure sont légères, et la mise en charge complète demeure possible. On traite avec repos, glace, compression et élévation de la cheville. Par la suite, des exercices de renforcement et de proprioception sont utiles pour éviter les récidives.

2e degré : déchirure partielle des ligaments.

La douleur et l’enflure sont plus importantes avec une hémorragie localisée provocant une coloration bleu-noir de la cheville. La marche est difficile et douloureuse. On traite de la même façon qu’au 1er degré, avec en plus l’utilisation de béquilles pour quelques jours. En physiothérapie nous utilisons le taping, des modalités antalgiques et anti-inflammatoires, ainsi qu’un programme d’exercices d’assouplissement, de renforcement et de proprioception.

3e degré : déchirure complète des ligaments.

L’entorse peut être accompagnée d’une dislocation ou d’une fracture de la cheville. La douleur et l’enflure sont immédiates et de plus grande importance. L’amplitude des mouvements est anormale à cause de la déchirure complète. On traite par immobilisation (plâtre ou orthèse). Parfois, une intervention chirurgicale est nécessaire, la physiothérapie post-chirurgie ou post-immobilisation est fortement suggérée.

Pour en connaître davantage ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter votre physiothérapeute.



Les bourses sont de petits sacs de liquide gélatineux situés entre un muscle ou un tendon et un os. Elles permettent un glissement doux et indolore entre les structures. On en retrouve un peu partout dans le corps.

On appelle bursite, l’inflammation d’une de ces bourses. Les sites les plus fréquents de bursites sont à la hanche, au genou, à l’épaule et au coude. Elles surviennent surtout à la suite d’un impact direct sur la bourse ou d’efforts excessifs.

Habituellement, la douleur n’est pas ressentie au repos, elle devient plus intense au mouvement et peut même restreindre celui-ci. Un gonflement peut, à l’occasion, être apparent au site douloureux.

Les bourses étant dépourvues d’innervation, elles ne peuvent être douloureuses. Ce sont les structures environnantes qui produiront la douleur parce qu’elles sont comprimées et irritées par la bourse qui est enflée.

Le traitement de physiothérapie visera à diminuer l’inflammation et à rétablir la mobilité et la force du membre atteint à l’aide d’exercices.



Plusieurs conditions ou blessures peuvent amener une personne à devoir utiliser, de façon temporaire ou permanente une aide à la marche (béquille, canne ou marchette)

Il est très important à s’assurer que l’aide à la marche est ajustée à la grandeur de la personne qui l’utilise. Des béquilles trop longues peuvent créer une compression des nerfs et des vaisseaux sanguins qui se trouvent dans la région de l’aisselle (par conséquent, cela risque d’entraîner des douleurs, des engourdissements ou une mauvaise circulation). Une aide à la marche trop courte peut expliquer l’apparition de douleurs au cou et au dos.

Pour effectuer un ajustement adéquat de l’accessoire utilisé, on doit tout d’abord le placer à une distance d’environ 15 cm à côté du pied. La hauteur idéale pour les béquilles est de 3 doigts entre l’aisselle et la béquille. L’ajustement en hauteur de la poignée se fait de la même façon pour la canne, béquille ou marchette : en laissant tomber le bras le long du corps, la poignée doit arriver vis-à-vis l’articulation du poignet.

N’oubliez pas qu’une aide à la marche comme la béquille ou la canne s’utilise toujours du côté opposé à la jambe atteinte.

Si vous hésitez quant à l’ajustement ou l’utilisation de votre aide à la marche, laissez votre physiothérapeute vous conseiller.



La rotule est située sur le devant du genou. C’est un os triangulaire incorporé dans le tendon du quadriceps (muscle du devant de la cuisse). Il y a un cartilage sous la rotule qui s’articule avec le fémur (os de la cuisse). La dégénération de ce cartilage s’appelle syndrome fémoro-patellaire (SFP) ou chondromalacie.

Les personnes atteintes se plaignent généralement de douleurs dans le genou ou sous la rotule lorsqu’ils montent ou descendent les escaliers, qu’ils s’accroupissent par terre et parfois même lorsqu’ils marchent ou se lèvent d’une chaise. Les mouvements du genou seront souvent accompagnés de crépitements sous la rotule et le genou pourra être légèrement enflé.

Le SFP peut être dû à un traumatisme direct à la rotule, une asymétrie ou un désalignement des os du bassin, de la jambe ou de la colonne vertébrale, des muscles trop courts, une mauvaise posture, une faiblesse musculaire ou un excès de poids.

Votre physiothérapeute est en mesure d’évaluer l’origine du SFP ainsi que de déterminer les modalités nécessaires au traitement.



Le syndrome du tunnel carpien (STC) se produit lorsqu’il y a une compression du nerf médian à l’endroit où passe le nerf dans un tunnel à la base de la paume de la main. « Le plancher » du tunnel est formé par les os du poignet et « le plafond » par une large bande fibreuse.

La personne se plaindra d’engourdissement ou de fourmillement dans le pouce, l’index, le majeur et la moitié de l’annulaire. Une sensation de brûlure dans la main et une faiblesse des muscles du pouce peuvent être ressenties.

La cause du STC est souvent inconnue. Parmi les causes connues, on retrouve l’arthrose du poignet, l’inflammation chronique du poignet (comme dans l’arthrite rhumatoïde), l’épaississement des os du poignet après une fracture, un ganglion dans le tunnel ou tout simplement de l’œdème (enflure) causé par un traumatisme au poignet.

Le traitement de physiothérapie consistera à diminuer l’inflammation et l’œdème et à étirer la bande fibreuse pour diminuer la compression. Le port d’une orthèse pourra être recommandé pour supporter le poignet. Dans les cas plus graves, la chirurgie sera envisagée pour décomprimer le nerf.



Le claquage survient suite à un traumatisme interne. Il consiste en un étirement et/ou déchirure de fibres musculaires. Les muscles biarticulaires (double fonction) sont les plus fréquemment lésés lors d’un claquage, par exemple le quadriceps et le biceps.

Les causes du claquage sont : étirement soudain, contraction importante et soutenue du muscle et souvent combinaison des 2 mécanismes, c’est-à-dire, étirement brusque d’un muscle en pleine contraction. Par exemple, accélération rapide lors de la course.

Les signes et symptômes varient selon la sévérité du claquage. Il peut y avoir douleur dans le muscle, incapacité immédiate selon la sévérité, douleur au mouvement résisté et à l’étirement, diminution d’amplitude articulaire, œdème et possibilité de déformation visible (creux, trou) dans le muscle.

Un échauffement préactivité peut aider à prévenir le claquage. Suite à un claquage, il est de mise d’utiliser de la glace, de garder le membre en élévation et compression et d’éviter le massage. Pour plus d’information, consultez votre physiothérapeute.



Les cartilages sont des surfaces lisses et blanches qui recouvrent le bout des os et qui permettent aux articulations de bien bouger. Ces structures ne se régénèrent pas. L’arthrose est la dégénération des cartilages due à l’usure. Au point où il y a le plus de pression dans l’articulation, le cartilage peut s’amincir jusqu’à ce que l’os en dessous soit exposé, ce qui va causer de la douleur. L’apparition de l’arthrose se fit de façon graduelle sur une période de plusieurs mois ou années.

Les facteurs prédisposant à l’arthrose sont : une articulation anormale de naissance, de mauvaises habitudes posturales, une irrégularité des surfaces articulaires suite à une ancienne fracture, une articulation instable due à une déchirure capsulaire, ligamentaire ou méniscale et l’obésité. L’âge seul n’est pas une cause directe d’arthrose, mais une cause indirecte. C’est-à-dire qu’avec l’âge, les tissus régénèrent habituellement moins bien et moins rapidement modifiant ainsi la mécanique normale de l’articulation, ce qui peut entraîner une usure prématurée du cartilage.

Le physiothérapeute peut aider les personnes souffrant d’arthrose en les conseillant sur l’utilisation de la chaleur et/ou de glace. L’application de modalités antalgiques et anti-inflammatoires, des exercices d’étirement musculaire (pour diminuer la pression sur les articulations) des exercices de renforcement (pour augmenter le support à l’articulation) ainsi que des exercices de correction posturale peuvent être utilisés.



La tendinite des adducteurs se manifeste par une douleur ressentie à l’origine des muscles adducteurs (sur le pubis) et dans la région de l’aine. La douleur qu’occasionne cette tendinite est toujours très vive à la palpation. Par contre, elle cesse en partie ou totalement au repos. Elle réapparaît dès la reprise du mouvement provocateur par exemple lors d’adduction (rapprochement du membre inférieur) ou lors de l’abduction (écartement du membre inférieur). Il peut également se retrouver souvent chez certains sportifs par exemple, les skieurs, patineurs artistiques, gymnastes et danseurs. On note une augmentation de la fréquence après 30 ans.

Divers facteurs peuvent causer la tendinite des adducteurs par exemple un manque de flexibilité, une insuffisance musculaire c’est-à-dire une demande trop intense et trop rapide pour le muscle ou lors d’un effort violent, brutal et inhabituel. Une erreur d’entraînement (distance, intensité, technique, mauvais réchauffement) ou une surface d’entraînement inadéquate peuvent également amener à cette tendinite. Si l’atteinte tendineuse n’est pas traitée, elle peut devenir chronique. Alors, n’hésitez pas à consulter votre physiothérapeute qui adaptera un traitement selon votre condition.



La rééducation posturale globale (RPG) est une approche pratiquée par des physiothérapeutes qui ont suivi une formation postuniversitaire en RPG.

C’est une approche qui considère le corps dans son aspect global. Si une partie faiblit, votre cops développera des mécanismes d’adaptation et de compensation pour éviter les douleurs. Ceci peut engendrer des problèmes à d’autres endroits. On peut donc utiliser cette approche autant pour des problèmes de dos, de tendinite, de céphalée, post fracture, etc.

La RPG est une méthode d’étirements progressifs dans des postures adaptées selon vos rétractions musculaires, vos symptômes et votre morphologie. Elle s’adresse autant aux enfants, adultes, sportifs, femmes enceintes, enfin à toute personne qui présente des défauts de posture ou des douleurs musculaires et articulaires.

Les effets bénéfiques de la RPG sont : la diminution et la disparition des douleurs, l’accroissement de votre souplesse et la prévention des rechutes.

Pour toute autre information sur cette approche, n’hésitez pas à communiquer avec votre physiothérapeute!



(D. Blackburn) – Lors de la Semaine nationale de la physiothérapie, qui se déroule jusqu’au 26 avril, les membres de l’Ordre des physiothérapeutes de la région espèrent bien démystifier leur discipline grâce à une journée portes ouvertes à la clinique de physiothérapie de Val-d’Or, le 26 avril, de 10 h à 14 h.

Sous le thème La physiothérapeute : au cœur de l’action quelque 3000 membres à l’échelle nationale profiteront de cette semaine pour sensibiliser la population à leur rôle dans la santé. Ils espèrent également prouver leur importance dans la prévention des blessures reliées principalement au travail et aux activités sportives.

Les physiothérapeutes fourniront des renseignements sur les différents traitements et des conseils pour abandonner les mauvaises habitudes qui causent des blessures.

Des professionnels

La physiothérapie demeure une discipline médicale méconnue de la majorité des gens. Les physiothérapeutes sont des professionnels de la santé reconnus, membres de l’Ordre des physiothérapeutes. Ces derniers reçoivent une formation universitaire où ils apprennent autant de connaissances scientifiques que des habiletés à intervenir auprès de différentes clientèles. Leur rôle consiste principalement à promouvoir la santé et à aider les personnes aux prises avec des douleurs ou des limitations physiques.

Dans bien des cas, ces personnes retrouvent une vie active normale et demeurent fonctionnelles.


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